Parce que l’arrivée d’une nouvelle année signe souvent le lancement de nos bonnes résolutions, il est temps de faire un petit point du côté de l’industrie du TRM (Transport Routier de Marchandises). Après une année 2022 mouvementée et déjà placée sous le signe de la digitalisation ainsi que du développement durable, les transporteurs doivent plus que jamais confirmer leurs ambitions en matière de réduction de leur emprunte carbone et d’optimisation des processus en 2023. Focus sur les principaux défis qui les attendent dès la rentrée en janvier !

Engager ou poursuivre la transition écologique du transport

Pendant plusieurs années, on félicitait les initiatives des transporteurs qui renouvelaient leur flotte pour utiliser davantage d’énergies renouvelables à la place du gazole, rejeter moins de polluants dans l’atmosphère et prendre soin de la planète d’une manière générale.

En 2023, cet objectif de décarboner le transport routier de marchandises reste présent, et tend même à devenir une véritable priorité. Dans cette optique, chacun peut évoluer à son niveau, en fonction du stade auquel il se place déjà :

  • Passer vers une flotte 100 % Euro 6 s’il y a encore des moteurs Euro 5 en fonctionnement;
  • Commencer la transition vers les énergies alternatives (moteurs hybrides, huile de colza) ;
  • Augmenter la part de véhicules propres dans la flotte

L’objectif de décarboner le transport routier de marchandises reste présent.

Digitaliser les process dans le TRM

Plus possible, en 2023, de perdre des heures dans la gestion de tâches chronophages de saisie, de pointage ou encore de facturation. Les transporteurs ont tout intérêt, le plus rapidement possible, à se concentrer sur les missions qui leur apportent réellement de la valeur. Pour cela, le digital peut grandement les aider.

Chez Wepal, nous avons digitalisé entièrement le processus de réservation de transport, et la gestion administrative de ces transports se trouve également simplifiée grâce à cette digitalisation. Un nouveau grand pas vers l’avenir !

Livrer les marchandises dans les ZFE

De plus en plus de ZFE (Zones à Faibles Émissions) sont créées dans nos villes. Leur but est simple : restreindre la circulation (et notamment celle des véhicules polluants) dans les secteurs les plus fréquentés des villes. Cette initiative va contribuer à réduire les embouteillages, la pollution sonore et améliorer la qualité de l’air.

Les poids lourds trop polluants ne seront pas admis dans ces ZFE. Les transporteurs doivent donc se préparer à livrer ces zones avec des véhicules propres, comme ceux qui fonctionnent avec Oleo100 (carburant 100 % français élaboré avec de l’huile de colza).

Bousculer les préjugés liés à l’industrie du transport, essentielle à notre économie

Aujourd’hui encore, beaucoup de personnes sous-estiment l’importance de nos transporteurs pour faire fonctionner l’économie. Si nous pouvons trouver tous les produits dont nous avons besoin en temps et en heure dans nos commerces, c’est bien parce que chaque objet est récupéré, transporté et livré d’un point A à un point B. Sans toute cette chaîne logistique, notre économie – et même notre société – ne survit pas.

Ainsi, en 2023, comme sur les années précédentes, il faudra continuer à briser les idées reçues et montrer à tout un chacun l’importance des transporteurs, leur dévouement et leur capacité à évoluer pour s’adapter constamment aux évolutions de notre économie.