Le film Barbie réalisé par Greta Gerwig ne nous a pas laissé indifférent. Et pour cause, il connaît un succès planétaire. Il a très rapidement dépassé le cap du milliard de dollars au box-office mondial, une première pour un film… féministe, réalisé par… une femme. 

Il nous a beaucoup inspiré et donné une envie, celle de comprendre la place des femmes dans le monde du transport. 

Et oui, nous avons pu voir Barbie boulangère, infirmière ou encore médecin. Aujourd’hui nous aimerions voir Barbie conductrice de poids lourds. Une ambition de taille !

Bien qu’en augmentation, la place des femmes dans le monde du transport routier reste minime. Au 31 décembre 2020, d’après une étude du Ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, le taux de féminisation était de 10,9% dans le monde du transport routier de marchandises. Sur ces 10,9 %, 3% de femmes occupaient des postes dans la logistique et le transport et 7,9% des postes de bureau. 

Et pour cause, les stéréotypes ont la cote dans notre milieu. Persuadée que les femmes feront briller notre secteur autant que les hommes, nous vous proposons de déconstruire ensemble quelques idées reçues. 


Préjugé n°1 : Les femmes n’ont pas assez de force

Barbie ne serait pas contente ! 

D’abord parce que les femmes ont de la force et ensuite parce que les tâches les plus épuisantes ont été automatisées depuis bien longtemps. Les plateformes logistiques et les camions sont équipés pour faciliter le quotidien des conductrices et des conducteurs. Entre camion avec boîte automatique, direction assistée et transpalette intégré, les missions demandent désormais de la rigueur et de la précision, davantage que de la force.


Préjugés n°2 : Les horaires ne sont pas adaptés aux femmes

Toujours d’après le ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, 28% des répondants considèrent que les femmes ne souhaitent pas s’orienter dans le secteur du transport et de la logistique à cause des contraintes familiales notamment liées aux horaires. 

Il est difficile de le nier, les horaires peuvent être complexes, notamment pour les longs trajets ou les transports de nuit. Barbie, et Ken aussi, peuvent retrouver ces mêmes problématiques dans les métiers où il est nécessaire de travailler de nuit comme boulanger ou médecin. 

Bonne nouvelle : tous les métiers du transport ne s’exercent pas la nuit. Par exemple, pour des livraisons du dernier kilomètre, les conducteurs travaillent la journée et distribuent dans une zone bien définie. Ce métier peut tout à fait s’adapter à des vies de famille. 


Préjugé n°3 : Les camions, c’est pour les garçons

Barbie aimerait rappeler aux 22% des répondants qui perçoivent les métiers du transport comme des métiers pour les hommes, que nous sommes en 2023 ! Les femmes peuvent choisir le métier qu’elles veulent. 

3 préjugés parmi un grand nombre. Mais Barbie est une aventurière et elle est prête à les combattre. L’Etat et les entreprises veulent aussi l’aider. Chez Wepal et Evolutrans, nous nous mobilisons pour stopper ces idées reçues et continuerons de le faire pour que le monde du transport puisse aussi bénéficier de la parité. 

Découvrez, pour finir, une super publication du Monde du Transport Réuni qui illustre parfaitement nos propos.